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jeudi 18 février 2010

20 février - Journée mondiale de la justice sociale

« La justice sociale se fonde sur les valeurs que sont l’équité, l’égalité, le respect de la diversité, l’accès à la protection sociale et l’exercice des droits de l’homme dans tous les domaines d’activité humaine, y compris dans le monde du travail. Face aux conséquences de la crise financière et économique mondiale qui s’accompagne d’une forte hausse du chômage et de la pauvreté et fait obstacle à l’intégration sociale, ces principes sont plus importants que jamais... »
- M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU

La justice sociale est une condition fondamentale de l'égalité, de la coexistence pacifique des êtres humains au sein des nations et entre les nations. Elle représente l'égalité entre les sexes, les religions, les goupes ethniques, etc. Le défense de la justice sociale est ainsi la défense des droits de tous les peuples.

L'Assembée générale des Nations Unis a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale. Elle invite tous les États Membres à célébrer cette journée spéciale en menant à l’échelon national des activités concrètes visant à promouvoir les buts et objectifs du Sommet mondial pour le développement social.


"Social justice is based on the values of fairness, equality, respect for diversity, access to social protection, and the application of human rights in all spheres of life, including in the workplace. As we face the consequences of the global financial and economic crisis, which has led to significant increases in unemployment and poverty and is straining social integration, these principles are more important than ever."
Secretary-General Ban Ki-moon
Social justice is a fundamental aspect of equality, of the peaceful coexistence of mankind within and among nations. It represents equality of the sexes, religions, ethnic groups, etc. Defending social justice means defending the rights of all peoples.
The United Nations General Assembly proclaimed 20 February as World Day of Social Justice in 2007, inviting Member States to devote the day to promoting national activities in accordance with the objectives and goals of the World Summit for Social Development Observance of World Day of Social Justice should support efforts of the international community in poverty eradication, the promotion of full employment and decent work, gender equity and access to social well-being and justice for all.
Pour toutes nouvelles concernant les Oblats, les projets du CMO en pastorale, et autres articles de réflexion chrétienne sur les réalités des pauvres d’ici et d’ailleurs, veuillez visiter le blogue Bonne nouvelle : http://bonnenouvellecmo.blogspot.com/

For news concerning the Oblates, CMO's projects related to evangelisation and ministries, and other articles offering a Christian perspective on the realities of the less fortunate, please visit the Bonne nouvelle blog: http://bonnenouvellecmo.blogspot.com/

jeudi 4 février 2010

Un pas vers l'avant pour les femmes de Kinshasa


C’est en juillet 2008 que les Sœurs de la Fraternité Missionnaire de la Sainte Famille se sont tournées vers le CMO en espoir d’obtenir un soutien financier pour une initiative locale. Cette petite communauté œuvrant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, avait comme but de créer un centre d’alphabétisation et de formation professionnelle en coupe et couture avec atelier de confection, permettant à 60 jeunes femmes désœuvrées d’obtenir la formation nécessaire pour un métier rémunérateur.

Ayant ouvert une école primaire pour les enfants des localités d’Offitra, Socopao, et Pakadjuma il y a quelques années, les Sœurs de la Fraternité Missionnaire de la Sainte Famille (FMSF) ont vite constaté qu’il était aussi nécessaire d’organiser un centre de formation professionnel pour les mères de ces enfants, la majorité de ces familles étant sans contrat de travail et vivant dans des maisonnettes construites en déchets de contreplaqués et de cartons. La stratégie de leur projet était donc d’offrir à ces femmes un moyen concret d’augmenter leur revenu familial afin de subvenir aux besoins vitaux de leurs familles respectives et d’assurer la continuité de la scolarisation de leurs enfants.

Le CMO ayant accepté le financement de ce projet, en collaboration avec la Fondation Internationale Roncalli, les Sœurs de la FMSF ont donc mis cette initiative en marche en février 2009. Elles ont supervisé la construction de hangars devant servir de salles de formation et ont aménagé l’espace réservé à l’atelier de confection. Après l’achat des matériaux de couture et des fournitures scolaires pour l’alphabétisation, les 60 jeunes mères désireuses de suivre la formation ont débuté leur apprentissage.

Jusqu’à présent, ce Centre féminin d’apprentissage des métiers et d’alphabétisation s’avère un grand succès. En septembre 2009, le Centre a terminé la formation de 6 mois du premier groupe de femmes, leur ayant offert des séances d’éducation à la vie et de sensibilisation sur les droits de la femme en plus des modules principaux, soit l’alphabétisation du lingala, première langue de communication de la ville de Kinshasa, le français, et la coupe et couture.

« Ce projet, unique en son genre dans le quartier, est d’une utilité sociale importante telle qu’il est une grande œuvre pour la promotion du monde féminin désœuvré,» constate Sœur Antoinette Milemba, Supérieure Générale de la FMSF et réalisatrice du projet. « C’est une initiative des femmes qui aident toute la population des localités et des environs à sortir petit à petit du sous-développement pour finalement embrasser le développement socioprofessionnel, culturel, et éducatif. »

Maintenant que le Centre est fonctionnel, un Comité de suivi a été mis en place pour assurer la pérennité du projet. Ainsi organisé avec sont petit atelier de confection, le Centre devient progressivement un grand atelier de professionnalisation où quelques femmes récemment formées exercent leur métier de couturières professionnelles.

Comme l’explique Sœur Milemba, un deuxième groupe de 70 femmes a été sélectionné et est en pleine formation depuis Octobre dernier. L’initiative grandit, et les effets sont multiplicateurs. « C’est un moyen efficace pour aider les jeunes femmes, mères désespérées en particulier, et toutes les femmes du quartier à apprendre un métier utile à la société et à se prendre en charge pour toute leur vie. »

mardi 2 février 2010


Plus de trois semaines se sont écoulées depuis le séisme qui a dévasté Haïti le 12 janvier dernier. Bien que l’aide aux sinistrés ne cesse de s’intensifier et qu’une attention particulière soit donnée aux besoins prioritaires de la population, plusieurs défis persistent.

Depuis l’arrivée massive de l’aide internationale, l’accès aux soins médicaux s’avère un peu plus facile plus que les jours avancent. Plusieurs centaines de milliers d’individus ont été relocalisés dans des camps de refuges où se trouvent les abris convenables pour la saison des pluies qui approche, risquant de transformer ces villages provisoires en zones de contagion et d’épidémies.

Des milliers de familles sont toujours dans le besoin, manquant d’abris provisoires et matériel de couchage. Les soins médicaux, la nourriture, et l’eau potable manquent toujours de façon criante. L’hygiène et la sécurité de la population sont aussi des enjeux qui nécessiteront l’attention des secouristes, des gouvernements, et des organismes d’aide communautaire et internationale. Le manque de liquidités, en grande partie causé par l’arrêt prolongé du système bancaire, pèse très lourd sur les efforts d’approvisionnement. Malgré la disponibilité des produits de base, la majorité de la population n’y a accès, les prix ayant grimpé significativement.

Le CMO continue de rallier les efforts des Oblats qui sont déjà en Haïti, faisant le bilan des besoins prioritaires, et de tous ses précieux bienfaiteurs. Le soutien qu’apportera le CMO aux Oblats et au peuple haïtien s’échelonnera sur les années à suivre.

Une chose peut être constatée avec certitude : les partis politiques, en collaboration avec la société civile, devront se tourner vers une approche durable et viable en élaborant le plan qui guidera la reconstruction. En tant qu’individus à l’écoute des enjeux humanitaires, il est important de garder en tête l’importance du soutien qu’apportera la communauté mondiale à Haïti dans les années qui suivront. Même si cette catastrophe perdra graduellement l’ampleur qu’on lui accorde présentement dans les actualités, la continuité de l’aide apportée restera cruciale pour les années à venir.
Photo: Fred Dufour (AFP/Getty Images)
Over three weeks have passed since the earthquake struck Port-au-Prince on January 12, leaving behind chaos and devastation among the Haitian people. Although help for the disaster victims continues to flow into Haiti and particular attention is being given to the primary needs of the population, many challenges lie ahead.

Since the ample arrival of international aid, access to medical care is becoming increasingly accessible. Several hundred thousands of individuals have been relocated to temporary camps where are available shelters suitable to withstand the incoming rainy season, which may transform these provisional villages in zones of contagion and epidemics.

Thousands of families remain in need of basic commodities, lacking shelter and sleeping materials. Medical care, food, and drinking water are still scarce. Hygiene and the security of the population are also major concerns that will require considerable attention from rescuers, governments, as well as local and international humanitarian organizations. The lack of liquidity, in large part attributable to the prolonged non-functioning of the banking system, is weighing heavily on the efforts of procurement of essential commodities. Despite the fact that most basic goods are available, they remain inaccessible to the majority of the population due to skyrocketing prices.

The CMO continues to rally the efforts of the Oblates on the ground, currently assessing aid priorities, and its generous benefactors. The support which will be brought by the CMO to the Oblates and the Haitian people will be spread out over several years to come.

One thing remains clear: political parties, in collaboration with civil society, will need to turn to a durable and viable approach as they elaborate a plan that will guide reconstruction efforts. As individuals concerned by the stakes of this tragedy, it is important to keep in mind the importance of the aid that will be brought to Haiti by the global community in years ahead. Even if this disaster will gradually lose the media spotlight which it currently holds, the continuity of international aid will remain crucial for years to come.
Catherine Duclos