Bienvenue! Welcome! ¡Bienvenidos!

Bienvenue! Welcome! ¡Bienvenidos!

mardi 21 avril 2009

Habitations Pablo Laurin: Mieux formés et plus solidaires pour avoir accès au logement!

Dans le monde entier, les problèmes financiers que pose l’accès au logement, à la terre et à la propriété sont à l’origine d’une augmentation du nombre des exclus qui vivent dans des conditions de logement inadéquates et incertaines à la périphérie des villes, loin des quartiers urbanisés et bien situés. L’urbanisme axé sur la création de villes dites d’envergure mondiale au lieu de l’être sur la lutte contre la spéculation et l’augmentation des prix de l’immobilier a contribué à l’appropriation des terrains par ceux qui ont les revenus les plus élevés. Voilà un défi auquel les pauvres et les marginaux du monde entier sont confrontés alors que l’article 17 de la charte des droits humains stipule clairement le droit de toute personne d’obtenir et de conserver un logement sûr dans une communauté où il puisse vivre en paix et dans la dignité[1].

Le Chili est considéré comme un modèle en Amérique latine dans le domaine du logement social. Pourtant, des spécialistes avancent que « la conclusion inévitable du résultat de 20 ans d’une politique de financement du logement social est que la quantité en soi ne suffit pas. Les effets néfastes – ségrégation, fragmentation, insécurité, cohabitation difficile – créent de nouveaux problèmes qui sont à prendre au sérieux.[2] »

C’est pourquoi lorsque les Oblats de Santiago du Chili ont reçu une demande d’accompagnement d’un groupe de 150 jeunes familles pauvres qui souhaitaient entreprendre les démarches pour faire construire un complexe d’habitations, ils ont vu d’un très bon œil leur souci de vouloir recevoir une formation adéquate et d’intégrer le projet dans une dynamique solidaire basée sur les valeurs chrétiennes. D’autant plus qu’ils avaient choisi eux-mêmes pour leur projet le nom de Pablo Laurin, un oblat d’origine canadienne qui s’est dévoué corps et âmes pour les pauvres de Santiago.

Ainsi, Oscar Gónzalez omi a appuyé le groupe, mettant sur pied tout un ensemble d’ateliers et de journées de formation pour les 150 chefs de familles, pour la majorité des femmes monoparentales. Le Centre missionnaire oblat, en collaboration avec la Fondation internationale Roncalli, a apporté de l’eau au moulin avec une généreuse contribution financière permettant ainsi le bon déroulement de la formation avec l’appui de spécialistes.

Nous avons d’ailleurs reçu trois textes en provenance du Chili, signe de la reconnaissance pour l’aide apportée et la pertinence du projet. Les textes sont disponibles dans leur intégralité (autant en français qu’en espagnol) sur le site Internet de l'Apostolat international sous la section des projets.


En somme, ces familles du Chili nous rappellent combien la pauvreté ou la richesse n’est pas la seule donne dans le parcours de la dignité et du bonheur… mais que la solidarité, le « vivre-ensemble » tout comme que de mettre au cœur l’humain au lieu du matériel sont là des bases durables et véritables. Un exemple pour notre propre économie et modèle social? Assurément!



Voici deux photos que j'ai reçues aujourd'hui même sur l'avancement des travaux du futur édifice qui hébergera les diverses familles, dont celle de Tatiana Briones, présidente du Comité des familles (sur la photo avec don Oscar, omi)

Puissiez-vous continuer à appuyer le Centre missionnaire oblat par vos dons, vos idées et vos prières afin de permettre de fortifier les liens et l’entraide avec nos nombreux partenaires, et continuer ainsi à s’enrichir mutuellement…
[1] http://www.un.org/
[2] http://www.lainsignia.org/2006/abril/ibe_048.htm