Bienvenue! Welcome! ¡Bienvenidos!

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mercredi 18 novembre 2009

Nouvelle étape…

Bonjour!

Si d’un côté ceci est le dernier message que je rédige sur ce blogue, d’un autre le CMO renouvelle ses outils de communication afin de toujours mieux remplir sa mission de carrefour international de la solidarité.

J’ai en effet accepté de nouvelles fonctions qui m’amèneront à quitter Montréal. Je tiens toutefois à vous dire combien j’ai apprécié la mission du poste que j’ai occupé, qui m’a permis de faire des rencontres formidables, de contribuer à la réalisation de projets qui font la différence et de partager la dure réalité de nos partenaires du Sud tout comme les bonnes nouvelles…

Sur ce dernier point, je suis heureux de vous annoncer en grande primeur que le CMO a renouvelé complètement son site Internet, qui se veut plus convivial et plus complet, vous permettant ainsi de mieux connaître la mission du CMO et l’esprit dans lequel il agit, tout comme le travail qui s’y fait, les projets coups de cœur, et les nombreuses façons de contribuer à l’édification d’un monde plus juste et plus humain.

De pair avec le site web, un tout nouveau bulletin a été créé, plus visuel et mieux ciblé, afin de porter un regard sur les enjeux du développement et présenter quelques projets en cours, qui sont autant de mains tendues pour un meilleur partage et une plus grande solidarité Nord-Sud.

Je vous invite donc dès maintenant à surfer sur notre site web et à faire part de vos réactions. Encore une fois, merci pour votre intérêt continu.

Nous demeurons unis dans la prière et la mission.
Au revoir,

Yanick C Richer

mercredi 19 août 2009

Journée humanitaire mondiale


L’an dernier, l’ONU a décidé de désigner le 19 août Journée mondiale de l’aide humanitaire afin de contribuer à sensibiliser le public aux activités humanitaires dans le monde et à l’importance de la coopération internationale dans ce domaine et de rendre hommage à toutes les personnes qui s’emploient à promouvoir la cause humanitaire, ainsi qu’à celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission.

Le CMO salue cette initiative et s’unit à tous les missionnaires oblats – prêtres, religieux et laïques – et à toutes les personnes de bonne volonté qui donnent leur vie au service des autres, et tout particulièrement dans les zones les plus marginales et laissées-pour-compte.

Continuons à leur apporter notre soutien!

vendredi 7 août 2009

L’eau: ressource vitale pour la vie

Nous sommes tous de plus en plus conscients du rôle crucial de l’eau pour la vie et le développement des sociétés. Le CRDI, qui a fait un diaporama intéressant sur la question de l’eau, nous rappelle quelques faits :
* L’être humain peut survivre un mois sans nourriture, mais seulement de cinq à sept jours sans eau.
* Les Africains subsahariens consomment de 10 à 20 litres d’eau par jour; les Nord-Américains, 700 litres quotidiennement.
* Dans les pays en développement, quatre décès sur cinq sont attribuables à des maladies d’origine hydrique, et cinq mille enfants meurent chaque jour par suite d’affections diarrhéiques.
* Six millions de personnes meurent chaque jour en raison de l’eau contaminée.
C’est pourquoi le CMO, à l’instar de plusieurs autres ONG et partenaires des pays en développement, a fait de l’eau une de ses priorités. Nous appuyons ainsi divers projets de puits et d’adductions d’eau, entre autres au Burkina Faso, au Cameroun et en Haïti.
Je vous présente ici des extraits du rapport que nous avons reçu d’un important projet de 125 000$ appuyé en Angola (Afrique).


"Le but de ce projet était, d’une part, de réduire l’indice de mortalité élevé dû aux maladies hydriques telles que la diarrhée, l’amibiase, la verminose, la fièvre typhoïde, le choléra… Conséquences directes de la consommation d’une eau impropre dont les habitants de la Paroisse Santo André de LUANDA étaient victimes.

L’eau étant un problème crucial à Luanda, c’est le petit peuple, les plus démunis qui en souffraient davantage. Pour la consommation, ces plus démunis n’avaient pas d’autre choix que de consommer l’eau de la mer ou des pluies avec tous les risques des maladies hydriques possibles, l’eau potable étant vendue très chère par les commerçants de la place.

Grâce au projet, les résultats ci-après ont été atteints :

* Un camion citerne de 10 000 litres est acheté. Il constitue ainsi une réponse immédiate au problème crucial de l’eau pour la survie des familles les plus démunies et les plus défavorisées de la Paroisse Santo André de LUANDA

* 4 puits de plus ou moins 30 m3 sont construits pour l’emmagasinage de l’eau transvasée par le camion citerne dans nos quatre centres afin que soit rendu facile l’accès par toutes ces familles dévalorisées.

* La mortalité due aux maladies hydriques, conséquences directes de la consommation d’une eau impropre est sensiblement réduite à la paroisse Santo André de LUANDA. Car, les familles, même les plus démunies et les plus défavorisées sont capables de s’approvisionner en eau potable à un prix dérisoire.

* Des emplois sont créés en faveur des habitants de la paroisse Santo André de Luanda. En effet, un chauffeur, un gérant et 4 responsables des puits sont engagés comme employés à temps plein pour le bon déroulement du Projet.

Le projet a été bien accueilli par la population de LUANDA, surtout le plus petit peuple de notre paroisse Santo André.

Pour son fonctionnement, un Comité de Gestion a été constitué comprenant un représentant de la Communauté Oblate de Santo André et les représentants de différents quartiers où les quatre puits de distribution d’eau ont été construits.

Ce Comité de Gestion qui assure la continuité du projet a pour, entre autres charges : l’entretien régulier du camion citerne (son amortissement) et toutes les autres charges liées à l’exploitation de cette activité. Aussi, veille-t-il à l’approvisionnement régulier en eau potable par le camion citerne des sites d’emmagasinage d’eau de quatre sous-paroisses (centres).

Pour assurer cette continuité, il est exigé à la population bénéficiaire une petite somme (raisonnable et abordable pour tous) comme contribution qui puisse permettre la maintenance, l’entretien du véhicule, achat des produits chimiques pour le traitement de l’eau et rémunération du comité de gestion et de surveillance ainsi que le chauffeur et tout son équipage.

Ses objectifs ayant été atteints, le projet d’achat d’un camion citerne a été d’un impact très positif sur la population de la Paroisse Santo André de Luanda et ses environs. En effet, avec ce projet, la population, surtout le plus petit peuple a eu finalement accès à l’eau potable à moindres frais.

Aussi, convient-il de noter que les puits ainsi construits et devant servir de réserves d’eau du camion citerne, évitent désormais aux bénéficiaires de contracter des maladies hydriques (diarrhée, amibiase, trichomonas, verminose…) dues à la consommation de l’eau impropre, surtout l’eau des pluies et dont sont souvent victimes les enfants de 0 à 5 ans, les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les vieillards. Car, l’eau extraite de ces puits est toujours traitée lors de sa distribution, grâce aux produits chimiques, comme le chlore, pour le traitement de l’eau pendant la distribution.

Cette manière de faire, nous en sommes témoins, permet désormais aux bénéficiaires de diminuer les dépenses causées par les maladies d’eau impropre et leur permet de faire des épargnes pour d’autres besoins vitaux essentiels (scolarisation des enfants, habillement, alimentation saine et équilibrée…)."

Comme en fait foi ce rapport, une différence réelle peut être apportée dans la vie de femmes, d’hommes et d’enfants grâce à des projets de développement pour faciliter l’accès à l’eau. Si vous souhaitez appuyer le CMO pour la réalisation d’autres projets, n’hésitez pas à nous contacter au cmoprojets@videotron.ca

vendredi 29 mai 2009

Un projet réussi malgré la crise!

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale des Casques bleus, qui depuis plus de 60 ans contribuent au maintien de la paix et de la sécurité internationale. Selon les données de l’ONU, ils sont plus de 110 000 hommes et femmes – militaires, policiers ou civils – à servir en ce moment même dans 16 opérations de maintien de la paix à travers le monde.

En effet, malgré toutes les chartes, tous les traités et toute la bonne volonté de permettre à chaque humain de vivre sur une terre où règne la paix et la justice, cela n’est encore qu’un rêve et un espoir pour trop d’entre nous.

Si de notre coin du monde, nous entendons beaucoup parler de la situation en Afghanistan, en Corée du Nord et en Haïti pour n’en nommer que trois, il n’en demeure pas moins que la situation est critique dans bien d’autres coins du globe. C’est le cas d’une île magnifique, située au sud-est de l’Afrique : Madagascar.

La situation politique dans ce pays reste chaotique. Les anciens chefs d’État malgaches, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont décidé, samedi dernier, de suspendre les pourparlers nécessaires à la résolution de la crise. Pour l’instant, personne ne sait quand reprendront les négociations. Tiébilé Dramé, l’envoyé spécial des Nations Unies et Eden Kodjo, le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, ont pour leur part quitté, vendredi soir, Madagascar. Si les responsables de ces grandes organisations ont décidé de quitter, ce n’est pas le cas des Oblats qui, avec la population, continuent à contribuer au développement du pays.

J’aimerais vous partager une lettre que j’ai reçue il y a quelques jours du Père Mariusz, qui réagit à un projet que nous avons aidé à financer. Signe que malgré la tourmente, des gestes positifs peuvent être posés et frayer leur chemin pour un peu plus de joie et de mieux-être!

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Toamasina 22 mai 2009
MES CHERS,

Nous sommes très heureux de pouvoir construire le terrain de basket. Les enfants de l’école, les enfants de la paroisse et les enfants du quartier ont commencé à jouer sur le terrain. Pour nous, ce terrain de basket est une grande grâce. Je crois que ça va provoquer des bonnes conséquences.

Nous avons aussi beaucoup de chance de recevoir deux ordinateurs. Notre école n’en possédait pas aucun. Nous savons bien que sans votre aide l’achat des ordinateurs et la construction du terrain de basket ne serait pas possible. C’est pourquoi au début de ce compte-rendu nous voudrions exprimer notre remerciement de tous nos cœurs.

Le Centre missionnaire oblat nous a accordé la somme 9 346 $, dont près des deux tiers provenaient de son partenaire, la Fondation Internationale Roncalli, et plus du tiers des généreux donateurs du CMO. La construction a commencé le 23 février 2009.

Le travail a marché assez longtemps. Le cyclone et d’autres grandes pluies ont paralysé le travail. Pendant trois semaines, il était impossible de chercher des pierres (blocage et gravillon) dans la carrière. Le travail a avancé longtemps parce que le béton a été préparé à la main. En raison du sable dans la cour de l’école, il était impossible pour le grand camion transportant les pierres d’entrer directement dans le lieu de la construction. Le camion s’est arrêté au bord de la route et il a fallu transporter les pierres à la main.

La crise politique et économique a retardé notre travail. Pendant les grandes manifestations des travailleurs n’ont pas pu travailler en raison du manque de sécurité.

Il y avait un grand décalage entre le moment de la préparation du devis et la facture pro forma et le moment de la réalisation du projet. Pendent cette longue période les paramètres des ordinateurs et les prix des matériaux de construction ont changé. L’entrepreneur qui a préparé le projet ne pouvait pas de le réaliser. En raison du retard concernant l’arrivée de l’argent il s’est déjà engagé dans une autre construction. Nous avons engagé un autre entrepreneur.

Nous avons bien expliqué à l’école et dans la paroisse d’où vient l’argent et quel est le but de cette aide. Les parents des élèves ont travaillé tous les samedis pendant toute la période de la construction. Les jeunes de la paroisse ont travaillé tous les mercredi après-midi (ce sont les jours quand ils ne fréquentent pas l’école). Des élevés de l’école ont demandé eux-mêmes de travailler et c’est pourquoi quelques fois avec Sœurs Directrice et des enseignantes ils ont transporté des pierres.

Tel qu’il avait été prévu, les parents ont ramassé de l’argent, soit 600 000 Ariary (354$). Mais cette somme n’était pas suffisante pour couvrir le coût de la construction en raison de la crise des prix; c’est pourquoi les parents ont ajouté encore 211 960 Ariary (125$). [Cette somme est très importante lorsqu’on sait que le revenu moyen de ces parents est de moins de 3$ par jour.]

Nous avons terminé la construction le 09 mai 2009. Nous allons bénir solennellement le terrain de basket à la fin du mois du juin, pendant la célébration de la fête de l’école.

Avec cette lettre je vous envoie des comptes-rendus de l’achat des ordinateurs et de la construction du terrain de basket, des factures, des photos. J’ai rempli aussi l’enquête pour la Fondation Roncalli.

La construction de terrain de basket est très chère. Cette construction doit être solide parce notre école est situé sur les sables, 200 mètres de l’Océan Indien. Les matériaux de construction de base (ciment, fer) sont très chers parce que se sont des produits importés de l’extérieur du pays.

Merci de votre aide fraternelle. Que le bon Dieu bénisse votre travail et vos donateurs.

P. Mariusz Kasperski OMI, Madagascar

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Le récit du Père Mariusz illustre bien les difficultés bien réelles qui sont rencontrées pour réaliser un projet. Toutefois, ses propos et ses photos nous révèlent également à quel point la population est mobilisée avec nos partenaires pour accomplir ce qu’ils savent fera une différence dans la vie de la communauté, et tout particulièrement des enfants.

Une quarantaine de projets de développement sont réalisés à chaque année grâce aux fonds recueillis par le CMO et ses partenaires, qui sont retournés à 100% dans les pays en développement! D’autres projets attendent notre appui : je remercie chacune et chacun d’entre vous qui apportez soutien financier et moral à ces projets de développement.

Pour plus d’information sur ce projet ou d’autres qui attendent d’être financés, n’hésitez pas à me contacter à cmoprojets@videotron.ca Merci!

mardi 21 avril 2009

Habitations Pablo Laurin: Mieux formés et plus solidaires pour avoir accès au logement!

Dans le monde entier, les problèmes financiers que pose l’accès au logement, à la terre et à la propriété sont à l’origine d’une augmentation du nombre des exclus qui vivent dans des conditions de logement inadéquates et incertaines à la périphérie des villes, loin des quartiers urbanisés et bien situés. L’urbanisme axé sur la création de villes dites d’envergure mondiale au lieu de l’être sur la lutte contre la spéculation et l’augmentation des prix de l’immobilier a contribué à l’appropriation des terrains par ceux qui ont les revenus les plus élevés. Voilà un défi auquel les pauvres et les marginaux du monde entier sont confrontés alors que l’article 17 de la charte des droits humains stipule clairement le droit de toute personne d’obtenir et de conserver un logement sûr dans une communauté où il puisse vivre en paix et dans la dignité[1].

Le Chili est considéré comme un modèle en Amérique latine dans le domaine du logement social. Pourtant, des spécialistes avancent que « la conclusion inévitable du résultat de 20 ans d’une politique de financement du logement social est que la quantité en soi ne suffit pas. Les effets néfastes – ségrégation, fragmentation, insécurité, cohabitation difficile – créent de nouveaux problèmes qui sont à prendre au sérieux.[2] »

C’est pourquoi lorsque les Oblats de Santiago du Chili ont reçu une demande d’accompagnement d’un groupe de 150 jeunes familles pauvres qui souhaitaient entreprendre les démarches pour faire construire un complexe d’habitations, ils ont vu d’un très bon œil leur souci de vouloir recevoir une formation adéquate et d’intégrer le projet dans une dynamique solidaire basée sur les valeurs chrétiennes. D’autant plus qu’ils avaient choisi eux-mêmes pour leur projet le nom de Pablo Laurin, un oblat d’origine canadienne qui s’est dévoué corps et âmes pour les pauvres de Santiago.

Ainsi, Oscar Gónzalez omi a appuyé le groupe, mettant sur pied tout un ensemble d’ateliers et de journées de formation pour les 150 chefs de familles, pour la majorité des femmes monoparentales. Le Centre missionnaire oblat, en collaboration avec la Fondation internationale Roncalli, a apporté de l’eau au moulin avec une généreuse contribution financière permettant ainsi le bon déroulement de la formation avec l’appui de spécialistes.

Nous avons d’ailleurs reçu trois textes en provenance du Chili, signe de la reconnaissance pour l’aide apportée et la pertinence du projet. Les textes sont disponibles dans leur intégralité (autant en français qu’en espagnol) sur le site Internet de l'Apostolat international sous la section des projets.


En somme, ces familles du Chili nous rappellent combien la pauvreté ou la richesse n’est pas la seule donne dans le parcours de la dignité et du bonheur… mais que la solidarité, le « vivre-ensemble » tout comme que de mettre au cœur l’humain au lieu du matériel sont là des bases durables et véritables. Un exemple pour notre propre économie et modèle social? Assurément!



Voici deux photos que j'ai reçues aujourd'hui même sur l'avancement des travaux du futur édifice qui hébergera les diverses familles, dont celle de Tatiana Briones, présidente du Comité des familles (sur la photo avec don Oscar, omi)

Puissiez-vous continuer à appuyer le Centre missionnaire oblat par vos dons, vos idées et vos prières afin de permettre de fortifier les liens et l’entraide avec nos nombreux partenaires, et continuer ainsi à s’enrichir mutuellement…
[1] http://www.un.org/
[2] http://www.lainsignia.org/2006/abril/ibe_048.htm

lundi 30 mars 2009

Sensibilisation à la coopération internationale à Joliette




Le 26 mars dernier, j'ai eu la chance de me rendre au dynamique Collège constituant de Joliette. Aux côtés de nobles organisations telle Amnistie internationale, Club 2/3-Oxfam Québec, CREDIL, Développement et Paix, Jeunes Lasalliens et SUCO, j'ai tenu un kiosque pour le CMO (Centre missionnaire oblat).

J'ai pu discuter avec des étudiants et des membres du personnels -très branchés et allumés- sur les divers projets que nous appuyons, et tout particulièrement sur la question du VIH-sida au Tchad.

Rappelons que de par le monde, 7500 personnes sont infectées à tous les jours par le VIH et que tristement, 5 500 meurent du sida. Le Tchad n'échappe pas à ce fléau, surtout que la très vaste majorité des jeunes (et tout particulièrement les jeunes femmes) n'ont pas une bonne connaissance des moyens de transmission et de prévention du VIH-sida.

Le projet Greth Marty/EVA du BELACD de Pala, réalisé avec l'appui financier du CMO et de l'ACDI, vise à renverser la tendance et à soutenir la population tchadienne face à ce terrible défi. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le projet et comment l'appuyer, n'hésitez pas à me contacter (Yanick) à cmoprojets@videotron.ca

mercredi 11 mars 2009

Quelle vision pour l'aide en Afrique?

D'ici quelques semaines, je vous parlerai d'un projet qui m'anime énormément et pour lequel nous avons travaillé très fort au CMO afin qu'il soit accepté par l'ACDI. Il s'agit d'un projet de lutte au VIH-sida dans la région de Pala au Tchad, en Afrique. L'ACDI a finalement accepté de contribuer financièrement, de pair avec le CMO et ses partenaires. Une très bonne nouvelle!


D'autre part, nous lisions dans le journal Le Devoir du 24 février dernier la nouvelle suivante:

"Le gouvernement fédéral vient d'établir une nouvelle liste des pays prioritaires qui auront droit à la majeure partie de l'aide au développement du Canada. À ce jeu de chaises musicales, l'Afrique perd des plumes, alors que l'Asie et l'Amérique du Sud en profitent."

Pour questionner un peu cette nouvelle approche du gouvernement conservateur et pour aider à la réflexion, voici un texte du Forum Afrique-Canada.
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Pays prioritaires de l’aide internationale canadienne :
L’Afrique mise à l’écart
Le 3 mars 2009


« L’Afrique est l’épicentre de la pauvreté mondiale. On laisse tomber plusieurs pays de ce continent au profit de pays moins mal en point. Avec ce virage, le leadership du Canada en Afrique est sérieusement remis en question », Gerry Barr, président-directeur général, Conseil canadien pour la coopération internationale.


C’est maintenant clair: l’Afrique n’est plus une priorité de l’aide canadienne au développement. Ceci, en dépit du fait que le continent s’enfonce davantage dans la pauvreté et est durement affecté par la crise alimentaire mondiale. De plus, l’Afrique risque fort de faire les frais de la crise financière mondiale et la réduction de son importance dans les priorités du Canada en est peut-être le premier signe. En février, le gouvernement a rendu publique sa liste de pays prioritaires pour l’aide internationale. Parmi les 20 pays choisis, 7 seulement proviennent d’Afrique. Selon des représentants gouvernementaux, ce choix est déterminé, entre autres, par des préoccupations de politique étrangère. Ceci est inacceptable. L’objet premier de l’aide au développement est et doit demeurer l’élimination de la pauvreté.

La nouvelle était attendue depuis que le gouvernement conservateur avait dévoilé en 2007 les orientations qu’il entendait donner à sa politique étrangère sur la base de ses intérêts commerciaux et sécuritaires, notamment en privilégiant l’Afghanistan et les Amériques. Viennent de tomber de la liste des pays prioritaires de l’aide bilatérale canadienne le Burkina Faso, le Rwanda, le Niger, le Bénin, le Malawi, la Zambie, le Cameroun et le Kenya. De ce groupe, les 5 premiers pays se démarquent par leur niveau de pauvreté élevé et des indices de développement humain parmi les plus faibles. Ces choix s’expliquent, selon la ministre de la Coopération internationale Bev Oda, par la recherche d’une plus grande efficacité. Cependant, la ministre ne précise pas le raisonnement ayant mené à cette décision. L’aide de l’ACDI aux pays prioritaires doit concorder avec la nouvelle Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, sanctionnée en mai 2008. Celle-ci confère à l’aide officielle au développement un mandat clair de réduction de la pauvreté, en tenant compte des points de vue des pauvres et en conformité avec les normes internationales en matière de droits de la personne.
Également, la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire (ODM) aurait dû guider les choix du gouvernement. Le rapport des Nations unies sur les ODM produit en 2007 prédisait que l’Afrique subsaharienne ne réussirait vraisemblablement pas à atteindre l’objectif de réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015 comme prévu. Une situation intolérable quand on en comprend les conséquences: ainsi le taux de mortalité des Africaines en raison de complications liées à la grossesse et l’accouchement, est d’une femme sur 16 alors qu’il est de une sur 3800 en pays développé !

En 2007, au cours d’un examen périodique des politiques d’aide internationale, le Comité d’aide au développement de l’OCDE incitait le Canada à maintenir son soutien vigoureux à l’Afrique, notamment en élaborant une stratégie précise et cohérente d’aide centrée sur des domaines essentiels comme la santé ou l’agriculture. L’examen par les pairs recommandait un engagement à long terme et une aide plus prévisible pour les pays récipiendaires.

Au cours de la dernière décennie, le Canada a joué un rôle majeur pour remettre l’Afrique au coeur des priorités internationales, principalement au sein du G8. En 2002 au sommet de Kananaskis, le Plan d’action du G8 pour l’Afrique était lancé dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique pour s’attaquer aux entraves les plus flagrantes au développement de l’Afrique. Au sommet de Gleneagles, en 2005, les mêmes pays, dont le Canada, s’engageaient à doubler l’aide à l’Afrique en vue d’en éradiquer la pauvreté. Le premier ministre à l’époque, Paul Martin, avait alors promis de rencontrer cet objectif en 2008-2009. C’est donc maintenant, en mars de cette année, que prend fin cet engagement du Canada et la ministre Oda a assuré que le gouvernement actuel tiendra cette promesse. Mais, pour la suite des choses, si on se fie à la nouvelle liste des pays prioritaires de l’ACDI, l’Afrique pourrait disparaître des priorités canadiennes.

Si le gouvernement du Canada est conséquent avec ses engagements d’éliminer la pauvreté et ses obligations relatives à l’atteinte des ODM d’ici 2015, il doit augmenter l’aide canadienne destinée à l’Afrique subsaharienne dans une proportion égale, sinon supérieure, à l’augmentation annuelle de l’enveloppe de l’aide internationale. Le Canada doit également établir une stratégie claire et cohérente en vue d’allouer ces ressources à des domaines clés du développement en Afrique, entre autres l’agriculture, la santé, la paix, les droits des femmes, la démocratie et la gouvernance. Finalement, la réduction de la pauvreté doit demeurer le but premier de l’aide au développement et non pas les intérêts économiques et stratégiques du Canada.
Refuser de s’engager fermement envers l’Afrique, équivaut, pour le Canada, à tourner le dos à ces millions de personnes qui luttent quotidiennement pour sortir de la pauvreté. Cela équivaut à éteindre la flamme de la solidarité qui anime des milliers de Canadiennes et de Canadiens. Cela équivaut à mettre l’Afrique à l’écart.
Sylvie Perras
Coordonnatrice
Forum Afrique-Canada
Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI)

Le Forum Afrique-Canada est un groupe de travail du CCCI constitué d’une quarantaine d’organisations canadiennes qui oeuvrent pour le développement et la justice sociale en Afrique subsaharienne.

mercredi 25 février 2009

Fièvre de l'or

Voici un nouveau texte de Gilberto Pauwels sur une réalité plus que surprenante vécue en Bolivie...


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À notre arrivée sur la ‘plaza’ de La Joya, un spectacle inquiétant nous attend. Deux groupes de villageois se font face, se criant et s’accusant. Parmi les ‘contratistas’ on distribue des bâtons de dynamite et de temps en temps on entend des salves. Un père renie publiquement sa fille, un frère s’oppose à sa soeur, des jeunes invectivent un oncle ou une tante. La fièvre de l’or est une maladie dangereuse. Que se passe-t-il ?

En chemin nous croisons une auto de police avec le pare-brise fracassé, mais nous ne réalisons pas, qu’en fait, elle est en fuite. Nous, (avec Johnny, Clemente et Limbert de CEPA), étions invités à assister au lancement d’une initiative originale : une entreprise communautaire (‘empresa comunitaria’) d’un village dont les habitants veulent exploiter ensemble leur montagne d’or. À notre arrivée, les partisans de cette initiative nous mettent au courant que les ‘contratistas’ qui avaient déjà commencé l’exploitation dans les puits de la montagne à leur propre compte, s’opposent au projet communautaire et qu’ils détiennent en otage les dirigeants du projet afin d’empêcher son lancement. Je prends mon courage à deux mains et demande au groupe des ‘contratistas’ la permission de voir les otages. Une fois rejoint les otages, René et Rolando, je décide de rester avec eux.

La Joya est un village situé au pied d’une montagne d’or du même nom, où déjà, du temps des Incas, on creusait pour exploiter l’or et l’argent. Dans les années 70, Inti Raymi, une compagnie minière américaine, maintenant devenue la propriété de Newmont, le plus grand producteur d’or au monde, acquiert les droits d’exploitation de toute la montagne. Par contre, la compagnie préfère s’attaquer d’abord à une autre colline, Kori Kollo, à quelques kilomètres de là et plus riche en or. Entre-temps cette colline s’est transformée en un trou de 250 m. de profondeur, rempli d’eau polluée, où l’or et l’argent, obtenus par lessivage à la cyanure, pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars, furent transportés au Nord. Actuellement on continue à ronger les collines avoisinantes.



Par contre, les habitants du village de La Joya refusent de donner la permission à Inti Raymi de transformer leur montagne en un trou béant. Ils veulent une exploitation seulement via les puits d’extraction, comme jadis dans le Cerro Rico de Potosí. Inti Raymi décide alors de les laisser faire à leur propre risque. 33 groupes, au total 171 ‘contratistas’ peuvent se mettre au travail à condition qu’ils vendent leur minerai non-lavé à Inti Raymi, chaque groupe a droit à 60 tonnes (trois camions) par mois. Seul l’acheteur lui-même détermine le poids et la teneur en or des cargaisons. Il s’agit de l’exploitation à outrance, sans aucun planning et dans des conditions de travail épouvantables. Les différences sont grandes. J’ai ici devant moi quelques accusés de réception : un groupe a reçu 2000 Bs ( 285 $ US) par camion, et un autre 48.000 Bs (6855 $), selon la teneur. Certains qui trouvèrent une bonne veine purent se permettre de faire travailler pour eux des campesinos du nord du Potosí.

Dans la Réforme Agraire de 1953, le territoire de La Joya, qui appartenait avant à des ‘hacienderos’, fut redistribué entre 168 campesinos. Les descendants de ces 168 ‘sayañeros’ se considèrent tous maintenant propriétaires de la montagne d’or et exigent leur part du butin. Inti Raymi choisi donc de mettre fin au contrat des ‘contratistas’ et de passer le droit d’exploitation à l’entreprise communautaire avec ses 168 familles — entre-temps agrandies — comme propriétaires. C’est ainsi que fut créée la base du conflit qui a éclaté lundi passé et dont nous avons été témoins. Ainsi, Inti Raymi, intentionnellement ou non, a semé dans le village une dissension qui difficilement pourra être résolue. Les ‘contratistas’ veulent continuer à travailler individuellement et au hasard. Les autres veulent une entreprise communautaire avec trois travailleurs par ‘sayaña’ ( 504 au total), avec une production commune et un partage solidaire des bénéfices. De toute façon la production en minerai d’or restera — sans obligations sociales ni environnementales — dans les mains d’Inti Raymi. Mais depuis que l’entreprise communautaire soulève qu’elle peut faire elle-même la transformation, Inti Raymi préfère maintenant appuyer les ‘contratistas’.

Pendant que je commence à comprendre la situation, grâce aux tergiversations des otages avec un groupe de femmes chargées de la garde des otages, nous faisons tout notre possible pour qu’une commission d’autorités vienne résoudre la crise sur place. En vain. En ville, ils ont reçu des informations alarmantes au plus haut point — les nouveaux moyens modernes de la communication amènent des situations surprenantes lors des conflits — et maintenant personne n’ose encore venir à La Joya. Il nous reste qu’à trouver nous-mêmes une solution.

Nous arrivons à un accord pour se réunir demain à la préfecture d’Oruro avec une délégation de 15 personnes de chaque groupe et les membres du gouvernement. Mais quoi faire avec les otages ? Leurs adversaires craignent qu’une fois libérés, ils se dérobent au dialogue. Je propose de les amener à la maison et me pose garant de leur présence à la réunion. Et c’est ce qui se passe. Après sept heures de pourparlers, René et Rolando, soulagés, partent avec nous à Oruro.

Mardi, les deux groupes se sont présentés au complet à Oruro et la réunion a eu lieu à la préfecture. Je suis content d’entendre qu’on est disposé à élaborer une réglementation qui doit permettre aux deux groupes de se fusionner en une seule entreprise. Mais je crains que ce soit un long et difficile processus.Le lendemain, (hier) les dirigeants de l’entreprise communautaire viennent nous voir à CEPA avec la demande de les assister dans la gestion environnementale ainsi que dans l’organisation de l’entreprise sur la base des principes des peuples andins. En effet, dans la nouvelle constitution bolivienne on a prévu l’existence de ‘empresas comunitarias’ ( à côté des entreprises publiques et privées ainsi que des coopératives) (art. 306, 307, 311) mais ce que cela comprend est encore loin d’être clair. Au fond, appuyer une telle initiative innovatrice, au beau milieu d’une situation conflictuelle, cela dépasse nos capacités …


…Tout cela témoigne de la dynamique énorme qui secoue la société bolivienne. Et de la maudite habilité avec laquelle les entreprises multinationales savent toujours et à nouveau sauver leurs intérêts.


Gilberto Pauwels,
Oruro, Bolivia

mardi 20 janvier 2009

Espoir et tragédies...





Aujourd'hui 20 janvier, journée historique en ce début d'année! Un enfant à qui l'on a dit que jamais il ne pourrait être président de la première puissance mondiale parce qu'il était... noir! Un homme qui aujourd'hui se lève, appuyé par des millions et des millions de gens partout aux États-Unis et à travers la planète, pour dire qu'il est possible d'offrir un visage plus humain à notre monde!



Les défis sont grands! Les erreurs du passé bien réelles; les écueils futurs imminents! Mais j'ose croire que nous sommes assez intelligents, imaginatifs, créatifs et surtout, le coeur suffisament chargé d'amour, pour changer le cap!


Aujourd'hui, j'étais agréablement étonné de voir que sur le site d'Avaaz les internautes n'ont pas choisi la crise économique comme enjeu numéro un, mais bien la pauvreté mondiale (à 36% contre 6%). En effet, il ne faut pas garder notre nez collé sur les soubresauts économiques, mais tenter de reculer de quelques pas pour voir l'ensemble de la situation, se solidariser de nos frères et soeurs, et construire ensemble un monde qui nous ressemble à tous!


Comme le nouveau président des États-Unis est, entre autres, d'origine africaine; mais surtout, comme l'espoir suscité par l'arrivée d'Obama à la Maison Blanche doit aussi nous rappeler les tragédies et les drames qui ont lieu en ce moment même, laissez-moi vous présenter la lettre qu'un prêtre oblat extraordinaire nous a envoyée il y a quelques jours.




Camille Piché est un Canadien français né en Saskatchewan. Il a partagé la vie, la souffrance et la soif de justice des Amérindiens du Grand Nord, des Haïtiens et des pauvres de la République Dominicaine. Il est maintenant le nouveau directeur à Rome du comité Justice et Paix. Vous pouvez lire un article sur son travail dans le dernier numéro de l'Apostolat international (en cliquant sur "le missionnaire" dans le site web). Pour l'instant, voici son témoignage au retour du coeur de l'Afrique.



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Je reviens d`un voyage de trois semaines à la République Démocratique du Congo. De Kinshasa j`ai pu me rendre dans l`est du Congo et pendant 4 jours échanger avec beaucoup de gens (pères carmélites en paroisse, sœurs carmélites au dispensaire médical, visité les pères blancs d`Afrique, les salésiens, un camp de réfugiés et voir partout la pauvreté, la misère, l`injustice, la complicité, la corruption. C`est vraiment inimaginable! Centaines de femmes et jeunes filles violées, une a donné naissance à dix ans; enfants soldats à qui on fait faire des atrocités; groupes armées composés de génocidaires du Rwanda et nombreux autres groupes armés qui terrorisent les gens et les massacrent... Le bilan: au delà de 5,5 millions de personnes sont tuées/mortes depuis 10 ans, plus de 200 000 personnes déplacées......réfugiés partout, plein d`orphelins et d`enfants abandonnés, de personnes mutilées, d`enfants et de personnes affamées et mal nourries, infestées de malaria et autres maladies de toutes sortes.

Témoignage de Salvatore Bulamuzu de l`ethnicité lendu, qui a perdu ses parents, 2 femmes et cinq enfants à la guerre: `La vie du peuple congolais ne signifie plus rien à personne. Elle n`intéresse pas ceux qui nous tuent comme des mouches, ni à nos frères qui les aident, ni à ceux qu`on appelle la communauté internationale. Même Dieu n`écoute plus notre prière et nous a abandonné`.

C`est un autre monde! Regardez le film `Blood diamonds`. Diamants plein de Sang! C`est ça la République Démocratique du Congo! Comment comprendre les églises qui sont pleines à craquer le dimanche, célébrations où on chante, on danse, on loue le Seigneur pendant 3 ou 4 heures?Seul gite de paix et de sécurité, d`espoir et de fraternité, de paroles qui essayent de donner un sens à la vie, aux atrocités et à la mort... ou évasion de la réalité de la vie sur laquelle on n’a pas de prise? Je ne sais pas!

Et pourtant si ce n`était pas de l`église, des congrégations religieuses d`hommes et de femmes, des oblats, des Carmes, des Salésiens.....qui s`occupent de paroisses, de dispensaires médicaux, d`écoles, de développement... on a l`impression que le pays croulerait car peu est entrepris par l`État.

Gouvernement inepte, leadership corrompu, analphabétisme à 80%, pays avoisinants faisant des incursions dans le pays avec des groupes armés, violences ethniques.....tout pour avoir une partie des riches ressources minières (cuivre, or, diamant, uranium, et les rares minéraux de cobalt et cassitérite et coltin (qu`on emploie dans nos téléphones cellulaires et ordinateurs). Donc des centaines de compagnies des USA, du Canada, de Belgique, de l`Angleterre, de la France, de Dubaï........qui en bénéficient et fomentent les guerres armées pour distraire ou chasser les gens des villages ou se trouvent les minéraux tandis qu`on emboîte et on se sauve avec les minéraux précieux. C`est vraiment perfide!
Comment est-ce possible d`avoir aujourd`hui un pays si riche enressources et en même temps le peuple si pauvre. Ça me dépasse! L`église, les nations unies, les ong, les journalistes dénoncent,.......ça continue!

Demandant à un oblat: Comment peut-on aider?`Qu`est-ce qu`on peut faire pour qu`il y ait au Congo un peu plus de justice et de paix? Sa réponse: `rien`. J`ai du mal à accepter cette réponse! Mais quel défi si on veut changer quelque chose!

Et dans plusieurs pays d`Afrique on pourrait trouver les mêmes choses.....ou pire (comme au Zimbabwe présentement). Et qui ne se souvient pas du Génocide au Rwanda juste sur la frontière du Congo. Le saint père a raison de mettre l'emphase sur le continent d' Afrique cette année et pour la prochaine décennie disant: `Que l`Afrique ne soit plus oubliée dans ce monde en mutation profonde, et qu`une authentique espérance selève pour les peuples de ce continent`. (message aux Évêques du Centre Afrique durant leur visite ad limina).

Et le saint père demandait à l`église à l`occasion de l`épiphanie, d`offrir leurs dons aux églises d`Afrique. Et nous! A quels engagements cela nous invite-t-il?

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Bon, j`envoie des réflexions de Noël venant du Sri Lanka, un autre pays où se déroulent de tristes événements que nous suivons et où se trouvent les oblats.Comme tu peux voir, le language de noël change! Mais le don que les anges proclament à Noël `Paix aux personnes de bonne volonté` et que Jésus offre après sa résurrection `Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix`est toujours là. Mais encore faut-il la bonne volonté! Souhaitons nous la Paix en bâtissant la paix!
Camille Piché, OMI